Vendredi 9 décembre 2022, les élèves germanistes des classes bilangues (6eL, 5eL, 4eL, 3eL) sont allés à Berne pour découvrir son ambiance de fêtes d’hiver. Le long trajet en bus, en raison de chutes de neige et des embouteillages, n’a pas découragé les jeunes : la joie et la bonne humeur étaient au rendez-vous toute la journée.

La vieille ville, avec ses six kilomètres d’arcades, est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et propose aux visiteurs en hiver trois marchés de Noël. Ses habitants accueillants ont fait découvrir aux élèves le dialecte bernois, Berndeutsch (= Bärndütsch). Hoi zäme ! (= Hallo zusammen !) était leur surprenante façon de saluer les élèves aux stands avec des spécialités bernoises ou des productions artisanales.

Journée racontée par Eugène TAVERNIER 3L

Tout d’abord, le bus s’est arrêté à Bern la capitale de la suisse allemande. Nous étions à l’emplacement du parc des ours de Bern qui étaient en pleine période d’hibernation. Ensuite, nous sommes partis tous ensemble vers la vieille ville en empruntant le pont surplombant l’Aar surnommée la rivière la plus cool du monde. La neige qui tombait rendait le paysage encore plus féerique. Puis, nous nous sommes arrêtés sous une rue à arcades pour composer des petits groupes. J’étais moi-même dans un groupe de quatre personnes composé d’Hamza 6L, Titouan 6L, Gustave 6L et moi-même en 3L. Pour débuter notre découverte de la ville, ne sachant trop ou aller pour trouver les marchés de noël nous décidâmes alors de suivre la rue jusqu’à son embouchure. Sur le chemin, toutes sortes de choses étaient ici ; des maisons colorées, des boutiques souvenirs dans tous les sens, des bancs sculptés, des caves creusées dans la pierre et même une Porsche que nous avions aperçu au même moment. Au bout d’un petit moment, la vue d’une boutique empara la curiosité de Titouan et d’Hamza. Ils voulaient entrer dans une boutique au coin de la rue qui s’appelait « belle maison » On avait à peine traversé la rue que ces deux-là s’étaient déjà rués à l’intérieur. Il y avait de beaux petits gadgets mais la vue des prix ne m’avait pas tellement encouragé à acheter quelque chose. Il y avait par exemple un petit couteau suisse à 9.90 francs suisses ou encore un mug à 11 francs ! Cependant, ça n’avait pas découragé pour autant les deux curieux qui avaient déjà payé. Après, nous avons un peu erré dans la ville jusqu’à que nous trouvions Lya dans ma classe, son frère Elio et deux autres 5L. La différence entre nos deux groupes était qu’eux avaient déjà trouver un marché de noël sur les trois qui se situaient à Bern. A notre grand soulagement ce marché était très petit et ils ne vendaient que du verre et de l’alcool. Nous nous mîmes alors à huit à la recherche du second marché de noël qui se situait d’après ce que nous avaient dit deux passantes pas très loin d’ici. Nous finîmes par le trouver et rien que son nom donnait envie. Il s’appelait Weihnachtsmarkt. Il était immense et rempli de bijoux, de pendentifs, de bracelets, de colliers, de sculptures, d’huiles essentielles qui parfumaient le marché, de nourriture et plein d’autres choses encore. J’étais d’ailleurs venu pour m’acheter des spécialités culinaires de la région. On nous avait offert des petits gâteaux ressemblant à des pains d’épices fourrés avec je ne sais plus quelle merveille. J’avais également acheté un gâteau avec du pain d’épice, de l’amande et d’autres ingrédients que je ne me souviens plus. D’ailleurs, plus tard, je le dégustai dans le bus au retour du voyage et il était succulent. Nous restâmes au marché environ une demie heure le temps que tout le groupe achète ce qui lui plaisait. Ensuite, nous partîmes à la recherche du dernier marché de noël qui était assez loin du point de départ. Sur le chemin, il y avait plein de monuments ; des cathédrales, des églises et même une fédération. Tout était sublime. Après une petite pause visionnage de carte avec le groupe, nous finîmes par le trouver. Il était encore plus gros que le précédent ; d’immenses sapins de noël ornés de grandes boules rouges, des guirlandes à perte de vue et des stands décorés comme il fallait. Tout ce qu’il fallait pour se plonger un maximum dans l’ambiance de noël. Au début, nous voulions acheter des boissons chaudes mais les stands ne vendaient que de la bière à notre grand regret. Nous décidions alors de faire les stands. 2 minutes plus tard, ce fut le coup de foudre ; nous trouvâmes des macarons et des sucres d’orge. On décida alors d’acheter pour ceux qui voulaient des macarons et pour les autres des sucres d’orge. Moi, et deux autres camarades décidâmes de s’orienter vers ces petits gâteaux colorés. On en prit trois chacun pour un total de 20 francs suisses. Ça valait le coup car ils étaient délicieux. Après notre pause dégustation, il était désormais 15h10, il fallait retourner à la tanière des ours pour être présent au point de rendez-vous à 16h étant donné la grande distance qui nous séparait du bus. On prit alors la route et surprise on tomba sur un groupe qui s’était perdu et qui décida ensuite de nous suivre afin d’arriver à bon port. On arriva 15 minutes en avance et décidâmes de faire une photo à côté d’Einstein qui était posé sur un banc à proximité du lieu de rendez-vous. Puis le chauffeur de bus nous fit signe de venir et les autres groupes arrivèrent également. Il était l’heure de partir !
A bientôt Bern !!!

Conférence avec le musher Sébastien DOS SANTOS

Tout d’abord, nous avons visualisé sur une carte L’Arctique et l’Antarctique. Nous savons désormais que la banquise est constituée d’eau salée alors que la glace est constituée d’eau douce.

Ensuite, Sébastien nous a appris que les Inuits avaient des caractéristiques physiques qui leur permettaient de résister au froid (par exemple un petit nez). D’ailleurs, la première fois qu’ils ont vu des Européens, ils nous ont appelés « Les longs Nez ».

Lors de cette rencontre, nous avons aussi appris beaucoup de techniques pour ne pas avoir froid dans le Grand Nord.

Nous avons appris que le froid est l’un des plus grands dangers. Il existe trois étapes du froid. Lors de la troisième étape, le système nerveux est touché et cela entraine une mort rapide.

Tout d’abord, il faut superposer différents gants :

  • Les mitaines avec une poche sur le poignet pour pouvoir mettre une chaufferette qui permet de réchauffer le sang.( voir dessin)
  • Des gants en cuir
  • Des moufles
  • Des grosses moufles en peaux (de loup, de coyote, de castor, de rennes…) fabriquées par des Inuits ou des Amérindiens

Pour assouplir la peau, les femmes la mâchent.

Si les hommes ou les femmes ne font pas correctement leur tâche (la chasse ou la confection des vêtements), ils sont exclus de la tribu.

Le musher nous a également présenter ses réchauds, indispensables pour chauffer de l’eau. L’eau peut parfois geler en 17 secondes, c’est-à-dire le temps de verser l’eau dans son verre et de le porter à la bouche.

En ce qui concerne les chiens, nous savons désormais pourquoi certains peuvent affronter le froid et d’autres non. Les chiens nordiques ont des « tuyaux » dans le nez en tire-bouchon, ce qui permet de réchauffer l’air avant qu’il n’arrive dans les poumons. (voir dessin).

La classe de 6ème S

La classe de 5ème C a bénéficié de 9 heures d’interventions du percussionniste Mourad BAITICHE, heures durant lesquelles les élèves ont pratiqué des percussions traditionnelles du Moyen Orient et ont travaillé la polyrythmie.

Un travail d’écoute et de répétition qui a demandé de l’investissement et de la concentration à nos élèves pour un super résultat !

Bravo à eux !

Un grand merci aux musiciens du trio ORIKI ainsi qu’un remerciement spécial à Mourad BAITICHE qui a su emmener nos élèves vers une pratique collective et une belle aventure humaine !

Mme GAUTHIER, professeur d’éducation musicale

Le 10 février 2022, les élèves germanistes de la 6e LANGUES à la 3e ont assisté à une représentation théâtrale entièrement jouée en allemand.

Les comédiens germanophones de la compagnie de théâtre linguistique “Ma langue au chat”, Valérie, Vanessa et Marc, ont joué trois sketchs humoristiques et interactifs. Les thèmes étaient en lien avec le lexique de la nourriture, le sport, la santé, les parties du corps etc. Le public pouvait ainsi réviser tout en s’amusant et il s’est montré enthousiaste et participatif.

Le spectacle a été suivi des ateliers en groupes permettant aux élèves de s’exprimer, s’entraîner et s’amuser en allemand.

C’était une belle expérience de l’apprentissage par le jeu et l’émotion.

Les deux dernières années solaires ont été difficiles pour les élèves.

Nous avons décidé, cette année, de leur permettre de s’évader en partant sur les traces des aventuriers du Grand Nord.

Ainsi, cinq classes du Collège Saint Jean Bosco (6S, 6E, 6M , 5S et 5L) suivront l’expédition du musher Sébastien DOS SANTOS

Après avoir découvert l’aventurier et sa meute en visionnant le film documentaire Entre Chiens et loups, les élèves vont, chaque semaine, découvrir les étapes de son voyage. Ils auront l’occasion d’échanger avec lui via des mails ou des visioconférences. Des liens avec le programme seront faits dans plusieurs matières.

A son retour, Sébastien DOS SANTOS viendra nous rendre visite avec sa meute de chiens et son équipe afin d’organiser des ateliers pédagogiques avec les élèves. La rencontre aura lieu le vendredi 8 avril 2022. A l’issue de cette journée, une soirée de rencontre et d’échanges sera organisée pour les parents. Les élèves y présenteront également leurs travaux de l’année.

Durant les vacances de la Toussaint, 5 élèves du collège Saint Jean Bosco ont participé à un stage “apprendre à nager” en lien avec le club de natation de Cluses.

Ces stages permettent d’acquérir les compétences nécessaires pour évoluer dans l’eau en toute sécurité. Le gouvernement via le ministère des Sports a engagé le dispositif « J’apprends à nager » pour les enfants de 6 à 12 ans en proposant 10h de cours de natation donnés par des professionnels de la Fédération française de natation (FFN).

Bravo à Emma Grimaux, Aelle Maricot, Eloane Coelho, Ronhann Caumont et Diane Aoun qui ont pu améliorer leur aisance dans l’eau et nul doute que ce stage leur permettra de faciliter l’obtention de leur attestation scolaire “savoir nager”.

 

Guillaume Debruyne

Coordinateur & Entraîneur Chamonix Natation

chamonixnatation.fr

SAVOIR SKIER

09 mars 2021

Les élèves de 5ème du collège Saint Jean Bosco de Cluses ont pratiqué le skating cette semaine sur le plateau d’Agy.

Ces séances de sport en plein air s’inscrivent dans le dispositif « Savoir skier » du département de la Haute-Savoie afin de favoriser l’accès à la pratique sportive auprès des élèves de 5ème du département.

Cette initiative permet à 10 000 jeunes chaque année de découvrir la montagne et ses activités.

Des journalistes de France3 Alpes (édition du 9/03),  Radio Mont Blanc, Radio Giffre, Radio Plus ou du Dauphiné Libéré ont recueilli les sensations de nos élèves fondeurs.

Communication du département de la Haute-Savoie

Journal Télévisé France TV 19/20 Alpes, du 9 mars 2021

TV8 MONT BLANC

Día de muertos, une “fête” d’origine indigène célébrée au Mexique le 1er et 2 novembre. 

Le “Jour des Morts” a été inscrite en 2008 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.

Telle qu’il est pratiqué par les communautés indigènes du Mexique, el Día de los Muertos (jour des morts) célèbre le retour transitoire sur terre des parents et des êtres chers décédés. Les festivités ont lieu chaque année, début novembre, période qui marque la fin du cycle annuel de la culture du maïs, la principale culture vivrière du pays.

Pour faciliter le retour des esprits sur la terre, les familles parsèment de pétales de fleurs, de bougies et d’offrandes, un autel avec la photographie d’un défunt ainsi que ses objets et plats préférés en vie. Cette tradition est le fruit de l’une fusion entre rites religieux prehispaniques et fêtes catholiques introduites par les Européens lors de la conquête au XVIème siècle.

Cette exposition collaborative entre les Arts plastiques (Mme MUGNIER) et l’Espagnol (Mme CRESPEL et Mme GARCIA) a permis la réalisation d’un autel en hommage à QUINO et à Samuel PATY.

Elle est à découvrir vers l’accueil en ce début novembre 2020.

Ne ratez pas l’occasion de venir découvrir une tradition hispanique.

Information : https://ich.unesco.org/fr/RL/les-fetes-indigenes-dediees-aux-morts-00054

Dans le cadre du PPPF, Programme de Protection des Publics Fragiles engagé par le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique (SGEC), Valérie FELLAY, chef d’établissement, a sensibilisé à la rentrée scolaire l’ensemble du corps enseignant de l’établissement aux différents publics fragiles :

  • comment les reconnaître,
  • comment les accompagner,
  • comment les prendre en charge.

Le Sgec a élaboré un programme de protection des publics fragiles qui vise à prévenir et à lutter contre toutes les formes de maltraitances étant survenues ou pouvant survenir dans les établissements scolaires. Il vise à outiller les chefs d’établissement et les équipes face à toutes les formes d’atteinte à la personne, en passant par les divers visages de la violence psychologique, verbale ou physique.

Vous trouverez sous ces deux liens toutes les informations relatives au PPPF.

https://enseignement-catholique.fr/journee-pppf-proteger-lhumain-et-linstitution/

https://enseignement-catholique.fr/formation-au-pppf/

Cette année scolaire, deux thèmes ont été retenus dans ce cadre-là afin de sensibiliser les élèves : le harcèlement scolaire et les dangers d’Internet.

Harcèlement scolaire

web 2

Dangers d'Internet

L’APEL 74 a eu l’occasion de faire venir Stéphane Blocquaux, spécialisé dans les questions liées à l’utilisation d’internet, des réseaux sociaux et au monde virtuel, chercheur à l’Université Catholique d’Angers.

http://www.blocquaux.fr

Mme FELLAY a donc organisé profité de la venue de S. Blocquaux pour proposer deux conférences :

  • mardi 18 février 2020 pour l’ensemble des élèves de 6ème et le niveau 5ème.

ACTIONS PÉDAGOGIQUES

J’interviens auprès des jeunes dans les lycées et collèges pour les faire réfléchir aux « différences » pouvant exister (ou non) entre le monde réel et le monde virtuel. Cette thématique permet d’introduire la plupart des sujets importants liés à leurs pratiques numériques.

L’intervention a lieu en trois temps :

  • Le rapport au temps: approche du « netaholisme », ou cyberdépendance (évaluation de sa consommation mensuelle de « connectivité » et réflexion sur l’addiction au numérique)
  • Le rapport à l’autre: suis-je « différent » devant un écran ? (approche de la trace numérique via les appareils photos numériques, les dangers de la publication de contenus privés sur Facebook, la protection (et le piratage !) des comptes sur les réseaux sociaux, etc.)
  • Le rapport à la loi: la diffamation sur le net et ses sanctions, le cyber-harcèlement et ses conséquences, etc.

Cette approche est moins « brutale » (moins « commune » aussi…) que celle des « dangers d’internet » et beaucoup mieux perçue par les jeunes de prime abord.

« Suis-je netaholique ? Suis-je cyberdépendant ? »

ENTRE LE REEL ET LE VIRTUEL

Les différences entre le réel et le virtuel ?

Suis-je nétaholique (cyberdépendant) ?

Le virtuel et le rapport au temps, à l’autre, à la loi ?

Telles sont les questions que se sont posés les élèves de 6ème  et de 5eme ce mardi 18 février en compagnie de Stéphane Blocquaux, enseignant chercheur et docteur en sciences de l’information et de la communication de l’UCO d’Angers qui s’intéresse en particulier au comportement des adolescents face aux outils numériques.
“Vous n’avez pas deux vies, une qui serait réelle et l’autre virtuelle, vous n’en avez qu’une !”
Une sensibilisation pleine d’humour et de situations concrètes qui touchent les jeunes avec un message clair : des pratiques numériques intelligentes et réfléchies permettent d’utiliser internet sans danger et de limiter les traces.

Est-ce que mes pratiques numériques sont « bonnes » ?

Stéphane Blocquaux, Docteur en Sciences de l’Information et de la Communication à l’UCO d’Angers, est venu présenter ses recherches sur les utilisations d’Internet faites par les jeunes.

Réel / Virtuel : existe-t-il réellement une différence ?

Dès le début, l’intervenant tente de cerner son public…

Il poursuit sa présentation avec Facebook, Instagram, Snapchat. Rapidement, les élèves prennent conscience que leurs réseaux sociaux ne sont pas inviolables !!! Qu’il est important de faire attention à ce qu’on y met, on ce qu’on y dit…

Le chercheur, par son humour, par ses phrases qui touchent particulièrement les jeunes, a conquis l’auditoire.

Le message est clair : c’est un message de prévention et non d’interdiction.

« Vous n’êtes pas en danger à partir du moment où vous avez des pratiques intelligentes, réfléchies »… et avec ce que les élèves ont entendu à cette conférence, gageons qu’ils seront dorénavant plus prudents.

 

Enfin, « vous n’avez pas deux vies, l’une qui serait virtuelle et l’autre qui serait réelle, vous n’en avez qu’une ! » alors, il convient de faire attention aux traces que nous laissons sur internet !

Aux élèves maintenant de faire ce qu’il faut… peut-être envisager de changer leurs pratiques et de suivre tous les bons conseils donnés… !!

Retrouvez également ses conférences en vidéo sur www.blocquaux.fr

CONFÉRENCES

Actuellement 2 conférences disponibles.

Conférence 1

Les jeunes, internet et les mondes virtuels.

Quel impact identitaire ?

(env. 1h30/2h + 30/45 mn de débat)

Objectifs

Les mutations numériques nous interpellent, nous choquent ou nous passionnent, aussi dangereuses qu’attractives. A l’ère des casques immersifs et de la réalité virtuelle, adultes, parents et éducateurs, nous nous devons de rester en veille concernant les usages d’Internet, ses enjeux mais aussi ses limites et ses dangers.

Si les médias relaient bien volontiers les problèmes de dépendance à l’alcool ou au tabac chez les jeunes, le netaholisme (addiction aux médias connectés) pourrait bien prendre sa place progressivement aux côtés des principaux maux dont certains souffrent. N’est-il pas alors nécessaire de tenter de bien cerner ces outils et réseaux numériques qui nous entourent, pour mieux appréhender ces outils capables aujourd’hui d’offrir à nos enfants le meilleur… comme le pire (jeux vidéo violents, harcèlement ou cybersexe) ?

Plus largement, nous nous poserons alors la délicate question de la construction d’une véritable «éducation au virtuel», au sein du système éducatif comme de la sphère familiale, pour lutter contre toutes les formes de cyber violence.

Contenus

  1. I) Introduction : la petite histoire d’internet.

– Bref historique d’Internet
– Schéma technique de fonctionnement des réseaux numériques
– Démonstration de « trace route », pour deux exemples de « cybersquatting ».

  1. II) Réel ou virtuel ?
  2. A) Le cas de l’expérience de Milgram : humain ou pixel ?
    B) L’identité virtuelle en question : vers un ADN numérique ? C) Le netaholisme, nouvelle dépendance de la jeunesse ?
  3. II) Génération actuelle, génération virtuelle ?
  4. A) JE suis un autre : mes avatars et moi (les « metavers», world of warcraft, etc.)
    B) JE suis célèbre : liquidité et continuité des rapports virtuels. (youtube, facebook, etc.)
    C) JE suis impuni : exhibitionnisme, vol et viol virtuel, la violence « monte parfois d’un écran ». (téléchargements illégaux, jeux vidéo ultra violents, cyberpornographie, etc.)
  5. IV) Pour une éducation au virtuel.

Recommandations techniques :
Cette conférence nécessite un matériel de vidéo-projection performant, ainsi qu’un dispositif sonore de qualité. De plus, la mise à disposition d’un accès internet « sans pare-feu » devra être négociée en amont avec le technicien local.

ATTENTION, CONFERENCE RESERVEE AUX PARENTS ET AUX EDUCATEURS, PRESENCE DES MINEURS DECONSEILLEE

Conférence 2

Les jeunes et internet :

amour, sexe et pixel.

(2 intervenants – 2 X 45 mn + 15/30 mn de débat)

Objectifs

Cette conférence à deux voix propose l’exploration et l’analyse de phénomènes liés à la « cybersexualité » pratiquées notamment par les nouvelles générations. Dans un premier temps, un certain nombre de dispositifs existants et de pratiques associées sont décrites, de façon à prendre conscience des réalités en questions et des enjeux qu’elles soulèvent. Dans un second temps, les questions que posent ces évolutions sont l’occasion de nous interroger de façon plus générale sur nos manières de vivre nos vies humaines, et sur la façon dont nous sensibilisons les enfants et les adolescents à la relation aux autres.

Elle a la particularité de réunir DEUX CONFERENCIERS (M. Renaud Hétier, Docteur en Sciences de l’Education et moi-même), avec des prises de paroles alternées.

Contenus

  1. I) Intervention de Stéphane Blocquaux (45 mn)
  • De la Redoute à Youporn…
  • Les jeunes face à la normalisation des pratiques extrêmes.
  • Teledildonic et XXXgames : vers un nouveau rapport au corps ?
  • Pour une éducation au virtuel.
  1. II) Intervention de Renaud Hétier (45 mn)
  • Y a-t-il une sexualité « naturelle » ou « normale » ?
  • Les conditions d’une normalisation.
  • Pour une autre culture.
  • Suggestions éducatives.

III) Débat avec les deux intervenants (15/30 mn)

ATTENTION, CONFERENCE RESERVEE AUX PARENTS ET AUX EDUCATEURS, PRESENCE DES MINEURS INTERDITE